Bonjour Anne-Sophie – elle promeut le développement de l’individualisme avec le risque que les citoyens se replient sur la sphère privée et se désintéressent des affaires publiques. La sollicitude gouvernementale les dispense d’exercer leur libre arbitre dans les petites choses de la vie où le simple bon sens serait bienvenu. En particulier: liberté: le problème métaphysique. Se développent donc en parallèle l'égalité et l'amour de l'égalité, la première nourrissant la seconde.    Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent. salut Les beaux cours de philosophie de Jacques Darriulat. – la société démocratique favorise le règne de l’opinion et la tyrannie de la majorité. III-Idée de concentrer le pouvoir en accord avec les sentiments du peuple démocratique.Â. Bonjour, Bien que le mouvement des Lumières ne prenne réeelemnt son essor en France qu’à partir du XVIII siècle, les révendications portées par ce mouvement, comme la mise en place d’une socité plus égalitaire, sont déjà présentes dans les écrits d’auteurs humanistes de la Rennaissance. Je n’ai pas pour objectif de dispenser les élèves de réfléchir par eux-mêmes. Ce que craint Tocqueville par dessus tout est la disparition des pouvoirs secondaires. Il observa aussi que le seul rôle que put jouer la religion était dû à sa séparation du gouvernement, permettant un pays laïque convenant aux deux parties. Tocqueville définit la démocratie non point comme une forme de gouvernement mais comme un état social caractérisé par \"l'égalité des conditions\". Bien à vous. L’Etat est-il autre chose qu’une bande de brigands assurée de son impunité? Alexis de Tocqueville, dont chacun sait qu'il est l'auteur de La Démocratie en Amérique, œuvre publiée entre 1835 et 1840, était membre de l'Académie des sciences morales et politiques et de l'Académie française. Bon travail. II- Les peuples démocratiques sont naturellement favorables à la concentration du pouvoir.       Â.         La deuxième caractéristique des sociétés démocratiques est la présence d'un pouvoir central et d'une légisation uniforme, car l'égalité éradiquant tous les privilèges, chaque homme est sujet à la même loi et au même respect de ses obligations sans statut différent). Avec la différence que dans le régime démocratique les lois sont conformes à la morale mais elles nous font perdre notre liberté également. Propulsé par WordPress - Thème « Misty Look » par Sadish. En tapant Tocqueville dans l’index vous les trouverez facilement. Je ne vois pas trop de lien de cause à effet précis… Je suppose, Sara, que vous posez ici les questions auxquelles votre professeur vous a demandé de répondre. Bonjour Je crois que l’on peut dire que tout cela n’est pas tombé en déshérence puisque les syndicats et la presse ont désormais un statut qui les protège tous deux et les avancés en ce sens se sont succédé . Il le fait en sociologue et la définit moins comme un régime politique que comme un état social. Pour la pensée libérale, sa souveraineté a des limites définies par les droits inaliénables de la liberté de l’individu. 1. (mon commentaire est relativement inutile mais je voulais vous faire part de ma reconnaissance) Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. (p.22). Ceci provoque la diminution et disparition de toute passion politique de la part des hommes, sauf celle, bien entendu de la tranquilité publique, garante du bien-être et de la propriété. Texte et explication. Votre propos est insensé. Une telle affirmation est-elle sensée? Du contrat social. 2018. Imaginaire qui n’était pas du tout celui des démocrates de l’Antiquité, où, au contraire, il n’était pas question de délaisser son pouvoir de décision à une instance décisionnaire centrale.    « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Par Simone MANON, Pourquoi philosopher? A cela succède l'inscription dans l'imaginaire collectif que le pouvoir qui représente la société possède davantage de sagesses qu'un seul homme. https://www.philolog.fr/lesprit-democratique-des-lois-dominique-schnapper/#more-3695         L'isolement individuel est crée par l'absence de statuts dans la société (inférieurs, supérieurs), les hommes se repliant par conséquent sur eux-mêmes. Il s’ensuit que la passion de l’égalité ne peut se développer que dans un monde où l’on a supprimé les ordres, les castes et affirmer le principe de l’unité du genre humain. Fait-il maintenant partie d’un autre ouvrage disponible? On peut voir au contraire que le despotisme lui est particulièrement ennemi ... Alexis de Tocqueville songe à s'établir dans ce pays et se montre favorable à sa conquête.    La sujétion dans les petites affaires se manifeste tous les jours et se fait sentir indistinctement à tous les citoyens. C’est à vous de voir si le propos de Tocqueville est problématique. Aux premiers qui croient qu'elle est synonyme de bouleversement, … Comme l’écrit Tocqueville, en parlant de l’âge démocratique:  » Ils ont détruit les privilèges gênants de quelques-uns de leur semblables; ils rencontrent la concurrence de tous. Y a -t-il plus grand péril pour la liberté et la dignité humaine que d’être dispensé de la responsabilité de penser et d’agir de manière autonome? La souveraineté populaire au contraire est absolue. Cela n’a pas à être remis en cause puisque c’est un rôle inhérent à l’Etat lui-même. La démocratie que Tocqueville décrit dans le livre dont vous avez extrait ce passage est la démocratie moderne. F. MONNIER. Vous avez sur ce blog de nombreux articles pour éclairer votre lanterne. Chaque individu souffre qu'on l'attache, parce qu'il voit que ce n'est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne. Je n’ose même pas imaginé les remarques et les appréciations sur les copies. Bonjour A vrai dire, je dois avouer que j’ai du mal à saisir la finalité de ce texte. - Add'Research, https://www.philolog.fr/individualisme-et-egoisme-tocqueville-2/. Comme tels, ils disposent du pouvoir souverain, autrement dit, ils sont plus que des rois car le pouvoir de ceux-ci était limité, en bas, par la loi coutumière, en haut, par la loi divine. Bonjour L’égalisation des conditions comporte en son sein la menace du despotisme en plusieurs sens: Je suis particulièrement écœurée de voir la manière avec laquelle vous répondez aux commentaires. addendum: je parlais du Canada anglosaxon, parce que les Québécois possèdent cette caractéristique de jalousie et de haine d’autrui bien française. C’est d’ailleurs le même paradoxe qu’on observe entre la recherche d’authenticité de l’homo democraticus et la massification des consommations et des pratiques » Je serais, pour ma part, porté à croire la liberté moins nécessaire dans les grandes choses que dans les moindres, si je pensais qu'on pût jamais être assuré de l'une sans posséder l'autre. Le fait est que votre réponse me semble s’appliquer correctement aux Français de notre époque, mais pas aux Nord-Américains. Non, le rôle de l’Etat n’est pas, par principe, d’intervenir dans tous les aspects de la vie des hommes. Cette citation démontre que les hommes ont complètement assimilé et intégré la notion de démocratie et que leur révolte est due à la rupture qu'ils constatent entre l'idéal démocratique et la réalité. Voyez cet article pour approfondir les choses: https://www.philolog.fr/reflexions-sur-la-liberte-au-sens-politique/ C’est en ce sens qu’on peut dire qu’ils sont les uns à côté des autres. L'individualisme entraîne une tendance, celle de l'abandon des affaires politiques au représentant visible et permanent des intérêts collectifs, autrement dit le gouvernement ou l'Etat. Tocqueville. Demandez-vous ce qui le caractérise et voyez en quoi il peut être le tombeau de la liberté plutôt que sa réalisation. (doc. Bon courage. Bonjour Tocqueville considère que ce qu’il appelle la « démocratie » est, sinon la fin du monde, du moins la fin du monde où il veut vivre. II.I. La nature du maître m'importe bien moins que l'obéissance. N’est -ce pas la même idée ici développée? Je pensais qu’elle s’emparait simplement du pouvoir du faire que l’individu, finalement, pense garder sa liberté en votant pour un souverain et, individualiste, ne prête pas attention à l’action que cette tyrannie exerce. Pour lui répondre, il faut comprendre que les hommes sont, en grande partie, le produit du monde auquel ils appartiennent. Le débat concernant les perversités de l'individualisme date de bien avant la « société de consommation » et les causes n'ont pas grand-chose à voir avec la possibilité de pouvoir être propriétaire de sa propre tondeuse. Comment comprendre que les hommes n’aient pas cherché plutôt à se délester du joug d’une organisation sociale aussi inégalitaire que celle de l’Ancien Régime ? Merci ! Elle recèle le risque du despotisme lorsque la passion de l'égalité conçue comme égalitarisme et non comme égalité en droit des personnes l'emporte sur le goût de la liberté. Je ne comprend pas bien comment Tocqueville justifie cette indifférence de tous les citoyens les uns envers les autres dans le cadre du despotisme démocratique ( ex: « il est à coté d’eux; mais il ne les voient pas.. ») est davantage l’expression d’une déconnexion entre le développement des valeurs d’égalité d’une part et l’ordre politique qui n’a pas évolué en ce sens d’autre part. Cordialement. Je ne suis pas sûre de comprendre la définition des termes rois et princes dans cette citation. Tocqueville, dans ce texte, décrit les caractéristiques d’un système politique plaçant les citoyens dans une situation contradictoire : Chapitre XXIII- L'existence, le temps, la mort. Le voyage de Tocqueville en Amérique En 1831, ... Il écrivit de la démocratie qu'elle a une tendance à dégénérer en ce qu'il décrivit comme « le despotisme mou ». Inconscient. Je ne prends la peine de répondre qu’aux internautes témoignant de la plus élémentaire des politesses. Bien à vous. Aucun d'entre eux n'étant assez fort pour lutter seul avec avantage, il n'y a que la combinaison des forces de tous qui puisse garantir la liberté. C’est que rien ne lui importe davantage que l’égalité des conditions.