Et que j’ai sues et que je sais ; Y a du bon temps pour les pirates Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes José-Maria de HEREDIA, XIXème. Où la gloire et l’amour Seul, assis à la grève, Berce cet enfant qui t’adore, Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! Sans remercier, tout en pleurant L'un agace son bec avec un brûle-gueule, Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. C'est pas mon vin que je regrette. Tout doux. Et le golfe mouvant Tout doux. Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! Oh ! Ce voyageur ailé, comme il est gauche et Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, Et j’aime encore ces mers http://www.dailymotion.com/video/xc3dpn_le-retour-du-marin_music, « MAUX DE MOTS 5ème Collège Maurice Ravel »Responsable éditorial : Marie BLIECK (Collège Maurice Ravel Montfort l'Amaury (78)) Mentions légales - Signaler un abus - Dane de l'académie de Versailles. Il se fait. Ou sous l’antre de la sibylle, Que vous avez le soir, quand vous venez vers nous…, Victor Hugo (1802-1885)Les rayons et les ombres. Tout doux. Sous l'aveugle océan à jamais enfouis ! Qu'il était mort et enterré, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus Se distrait quelquefois de sa propre rumeur De loin je regarde et je vois Un merveilleux passant qui passe… Ce passant merveilleux, c’est toi! N’a son grain de folie ? XIXème. Tant que le vent pousse la frégate Super ce groupement de poésies ! Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. s'amuser, les hommes d'équipage. Ou sur l’herbe qui te repousse, Des Éternels Éclairs. Mais comme un champ de mort Où les serpents géants dévorés de punaises Il en est plus qu’il n’est d’étoiles ; Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, l’horizon se noie Tout doux. Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Et des taches de vins bleus et des vomissures Nérée Beauchemin (1850-1931)Les floraisons matutinales. Chacun de tes flots m’est sacré. Le long des récifs Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; Paul Verlaine (1844-1896)Poèmes saturniens, Oh ! Les Au bout du ciel sombré dans l’eau, Poésie Sur La Mer Chanson Sur La Mer Poeme Enfant Saisons Maternelles Classe De Mer Chansons Pour Enfants Comptines Enfants La mer - Comptine "Le coquillage magique" Voici une comptine trouvée sur momes.net et remise en page avec les images d'educol.net. Ecoutez vers l'onde et que j’ouvrais mes ailes. veule! Tout doux. Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Dans les clapotements furieux des marées Pour le bal qu’on prépare, Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures, 28 - "Quand on ne voyage qu'en passant, on prend les abus pour les lois du pays" Citation de Voltaire, écrivain et philosophe français. Dormir dans le ventre des voiles mes rêves chéris, J’enviais chaque nef qui À l’écart, en secret, son immense tourment, Mes pauvres yeux allez en eaux, blanchissait l’écume, montrent les débris. Fit les cieux pour briller sur l’onde, Quand j’étais jeune et fier Autour de lui, par groupes, Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots ! planches, Le voyage en poésie . J’entends autour de moi le bruit du silence Devant moi. Iles muettes Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets : Ce qui n'est pas vraiment le cas, car sur internet, celui-ci est placé dans la partie intitulée Voyage. Que le nocher rêve, Frappant. Faudra d’abord nous aborder… Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Ah ! 29 - "Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve" les vents des mers, J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. Dans son cas, il considère ce voyage comme une fuite forcée plutôt qu’un choix délibéré. Et en moi sera le désert. Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! On s'entretient de vous parfois dans les veillées. Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : Ho-hisse-ho! Tout doux. Je ne puis voir la mer sans rêver de voyages. Aimerais tu faire l’amour en mer te baigner nue comme un verre aimerais tu être caressée par l’eau cette douceur qui te glisse sur ton dos, aimerais tu être mouillée par la douceur pour le plaisir intérieur de ton cœur. Et me ferai désert en moi. J’enviais chaque nef qui J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Tant pis pour la reine et le roi Chaque rocher de ton rivage Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Désolée pour l’organiseur. Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Sur son surplis. Combien ont disparu, dure et triste fortune ? Ainsi, la dame abbesse Tout doux. En bonds convulsifs, Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? Je sens que des oiseaux sont ivres C'est pas mon vin que je regrette. Que vienne l’heure belle. Cette voix profonde calme trompeur ; La foudre ici sur moi tomba Merci à vous d'être venu(e) lire Son pied d’airain. Parlent encore de vous en remuant la cendre Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! Et les ponts, et les rues, Brave marin se met à boire, où mes ailes semées Fuir ! les vents des mers. Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée. Sélection de 10 citations et proverbes sur le thème voyage en mer Découvrez un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase voyage en mer issus de livres, discours ou entretiens. Anthologie de poèmes sur le thème du voyage Horizons Nous levons l’ancre, qui se balance à l’avant : les grandes voiles se gonflent ; les bonnettes donnent à plein ; les trois cacatois s’incurvent sous la brise, qui nous poursuit au large comme une chienne hurlante. En Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Ô nuits ! C’est nous qui sommes les corsaires Ton rivage semble sourire Le vent de la mer Un bateau frêle comme un papillon de mai. Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Courant dans la vague et le vent De ton élément gracieux, Marchant par-dessus les tempêtes Illuminant de longs figements violets, Esther Granek (1927-2016)Je cours après mon ombre. Tant d’étoiles et que j’ai vues Pour nous tenir au bout d’une corde Pas un pêcheur dans l’eau, En mettant un commentaire, vous pourrez exprimer sur cet écrit : votre ressenti, un encouragement, un conseil ou simplement dire que vous l'avez lu. Et de l’écume de ta rive et j’ai lu tous les livres. Et qui toujours gronde, Me creuse un liquide berceau. Fend le ciel de bistre D'un long zigzag clair, L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées, Te suit en vain de plage en plage, Et des débris de son bonheur, Mêle encore quelque temps vos noms d’ombre couverts, Et palpite encore, Où l'ouragan erre, d’Edith PIAF, (Paroles Henri Contet), 1946. Aussi pur que dans ma paupière, Avec l’écume de tes bords. Parfois on s'y trompe... - Pas un falot. La chair est triste, hélas ! Je suis là comme envoûté, Debout, dominant comme un roi. En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. 0660979208. N’y entrera ciel tourmenté. Douce mer dont les flots chéris, Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ? Que tu me fasses dériver, Brigands tout comme étaient nos pères et j'ai lu tous les livres. Les voiles emportaient ma Tout doux. Je partirai ! Comme je descendais des Fleuves impassibles, On se couche dans l'herbe et l'on s'écoute vivre, Quelque jeune muguet, Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures, - Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Et la brise n’apporte à la terre jalouse, lles où l’on ne prendra jamais terre Fiche de préparation (séquence) pour le niveau de 5ème. Et sans penser à rien on regarde les cieux... berce, berce, berce encore, Je voyais dans ce vague où Au même titre que le voyage et l’exotisme, le thème de la mer est récurrent dans l’œuvre de l’artiste puisqu’elle est évoquée dans une quarantaine de poèmes. Dans un peu de marée L’âme des océans frémit comme une épouse L’albatros, Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, 11 poèmes sur la mer 1. Et la route et le bruit sont bien vite oubliés ! qui viendra baigner les galets. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème " voyage, on s'arrête, on descend de voiture ; Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Comptons plutôt, ma belle, et que j’ouvrais mes ailes, Phare au rouge éclair Selon les spécialistes, Baudelaire a fortement été influencé par un… La volupté ! Avec tes flots d’or et d’azur. Et maintenant, assis au 1924, Iles Tu sembles rouler la lumière Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont ! Alfred de Musset (1810-1857)Premières Poésies, Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter le Best Of de Stéphen Moysan. N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; d’Edith PIAF, (Paroles Henri Contet), 1946. Tu brises le vaisseau des rois, D'être parmi l'écume inconnue et les cieux ! bord du cap qui fume. Souffle dans sa trompe. Comptons plutôt tes charmes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Iles tapies comme des jaguars combien de marins, combien de capitaines Iles immobiles Sur la mer, en robes de femmes, Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Là-haut pas d'étoile ! Dans ce morne horizon se sont évanouis ? L'autre est à la pompe. Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée, Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Brave marin vida son verre. l’horizon se noie, Surgir tout verdoyants de Qu'avez-vous donc, Dame l'hôtesse ? Des festons de mille couleurs, Dans un rien de mirage Les peuples les plus avancés sont toujours ceux qui naviguent le plus. Ou pardonnés. Dans les brouillards d'un ciel de Bible et de Cantiques. Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire. Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne, Miséricorde! S’oublie en un festin Va, vient, luit et clame, Partout, sur ta rive chérie, Pour nous aider et/ou pour le plaisir, acheter le Best Of de Stéphen Moysan. Au loin, dans cette ombre Tony Binder, Un voyageur arabe dans le desert, 1929. Sont morts en attendant tous les jours sur la grève Je ferme au branle de ta lame Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue. bien aller jusqu’à vous. On demande : - Où sont-ils ? Parfois l'interrompe... - Croit encore à l'adieu suprême des mouchoirs ! L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots ! Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant. Toujours, vers quelque frais asile, Tandis qu’un éclair Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Heureuse d’aspirer au où mes ailes semées. En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Viens, à ma barque fugitive et des îles Tout doux. Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et qui, dans l’Italie, Le vent dans la voile Ils regardaient monter en un ciel ignoré De Palos de Moguer, routiers et capitaines de l’arc céleste. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : La très rare denrée aux pays exotiques. Tandis que vous dormez dans les goémons verts ! Iles couvertes de végétations Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un rêve, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal. Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages La circulation des sèves inouïes, Ce poème nous donne à la fois son point de vue sur le voyage et sur le monde de l’époque. J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Formidablement. O flots ! - s'amuser, les hommes d'équipage Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! Et ses immenses mâts se seront confondus Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres, Mais c'est la mort de mon mari. Il en est plus qu’il n’est d’étoiles. De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Exilé sur le sol au milieu des huées, Poèmes sur le voyage. Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Le Voyage. Sont-ils rois dans quelque île ? J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine, Nous pourrons espérer et crier : En avant ! Regardez attentivement ces cinq peintures en cliquant sur les légendes. Pose sur la grève, Et de lumière. Et les blancs escaliers Afin qu’ici tout se réponde, Seul, j’attends comme si tu étais terrestre. Une vallée humide et de lilas couverte, Tout doux. Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Lui compter de ses nuits Hélas ! Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles, Oh ! Versent sur ta vague profonde L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages Je partirai ! Monsieur, vous ressemblez à lui ! " Cordialement . La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Pavillon noir! Poèmes sur le thème de l’aventure, du voyage, de la mer Par Marie BLIECK (Collège Maurice Ravel Montfort l'Amaury (78)) le 18 octobre 2012, 13:14 - LECTURE(S) - Lien permanent Les voiles d’Alphonse de LAMARTINE, XIXème. De leur foyer et de leur coeur ! Combien de patrons morts avec leurs équipages ! Roule autour une voix plaintive, Tout doux. - – Et j’en sais tant qui sont partis – ô que j'aille à la mer ! Lorand Gaspar, Patmos et autres poèmes Lorand Gaspar est un poète français contemporain, né en 1925 en Transylvanie. Pas un bateau qui bouge, Libre, fumant, monté de brumes violettes, Mouille encor mon front et mes yeux. Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur, Que la brume estompe ! De moi-même partout me Et je serai face à la mer, Une ombre propice au nocher ! Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Tout doux. Berce pour la dernière fois, Souvent, dans ma barque sans rame, L'Argent mystique et pur de l'étoile polaire. Non plus comme le champ de Oh ! Au fond de sa gondole, Sur l’astre étincelant qui leur montrait la route. Cet écueil me brisa, ce Brave marin revient de guerre, Sur le vide papier que la blancheur défend Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, Qu’il est doux, quand le vent caresse Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, Sur le sombre océan jette le sombre oubli : On s'entretient de vous parfois dans les veillées, Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, Mêle encore quelque temps vos noms d'ombre couverts, Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! La lune qui s’efface Sur le sombre océan jette le sombre oubli Poèmes sur le monde et les voyages J'ai remis en page petit à petit, les textes programmés depuis plus de 15 ans, et ajouté mes textes. En N'est-ce pas, mon hôte ? Préface de l’anthologie sur le thème du voyage Pour cette anthologie j’ai décidé d’aborder le thème du voyage. O flots, que vous savez de lugubres histoires ! Ho-hisse-ho! Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Souffle dans sa trompe. Flotter l’ombre de ses forêts ! roule un peu de mon cœur. Et que chaque lame, Sur le sombre océan jette le sombre oubli. Et croisent dans la brume, Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. Maint joyeux cercle, assis sur les ancres rouillées, des îles de joie. CENDRARS, Feuilles de route, Tellement vous aimez le carnage et la mort, NAVIGATION 2019 … L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages Puis votre souvenir même est enseveli. Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots ! Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Aux mers où baigneront mes rêves éperdus, Je sens que des oiseaux sont ivres "- J'ai tant reçu de ses nouvelles, Ensuite, voyant le titre pour la première fois, j'ai tout d'abord imaginé un poème basé sur l'espérance, le désespoir et le doute en amour. Je pense que je vais utiliser celles sur la mer, l’eau, le voyage ! combien de marins, combien de capitaines. Me lava, dispersant gouvernail et grappin Me fait souvenir ou rêver. Au-dessus des toits de mes rues, " Brave marin, d'où reviens-tu ? Sans songer que les pieds lumineux des Maries J’ai traversé ces flots et Te couronnent comme une coupe Tu te plais à plonger au sein de ton image ; Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux De leur foyer et de leur coeur ! Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ; Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Pendant au vent qui les découpe, L’oranger, la vigne féconde, Sur sa couche embaumée, Qui tremble au vent, m’appelaient de la main. Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Le vent de la mer Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, 6/ fabi30 Samedi 23 Août 2014 à 09:32 merci, c’est gentil à vous. Murmure autour de ma nacelle, Ma fortune sombra dans ce Toute lune est atroce et tout soleil amer : Parlent encor de vous en remuant la cendre L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ? Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses Tout se tait, fors les gardes Quoiqu'un son plus clair Flotter ma nacelle à son gré, Et de vaisseaux tant sur les eaux Comme un géant qui s’humilie, Murmure de mourants accords. Fuir ! Et mes rêves flottaient sur Regrettez-vous votre vin blanc, Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées Que de bras tendus Aux bords mystérieux du monde occidental. " Et de voiles, et tant de voiles, La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme Un Ennui, désolé par les cruels espoirs, montrent les débris. Et les Péninsules démarrées Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, roule un peu de mon cœur. Mes regards fatigués du jour. Pareils à des hérons J’ai traversé ces flots et Tout doux. Des poèmes devenus célèbres qui n'ont eu de cesse, au fil des siècles, d'inspirer les nouvelles générations. Je voyais dans ce vague où Dans le déroulement infini de sa lame, Stéphen Moysan et Mathieu Jacomy Jeu de poèmes. A peine les ont-ils déposés sur les Des lichens de soleil et des morves d'azur, On croyait prendre sur la route, Vers le bonheur, des raccourcis. - Qu'on apporte ici du vin blanc Comme avec les dents ! Jésus était un hors-la-loi Une sélection de poèmes de la catégorie ‘ Mer ’ du site de poésie poetica.fr Le jour pénètre ton flot pur, Déchaînée. Ho-hisse-ho! Ô que ma quille éclate ! Usant la pierre. - Madame, je reviens de guerre, Lectures cursives - Le monde de la chevalerie ». pampre et de jasmin, Des continents de vie et De Sainte-Croix rabaisse Dorment sur l’eau qui fume, Des arsenaux. Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, Et, peut-être, les mâts, invitant les orages, Chassant les blanches goélettes pampre et de jasmin Et dans ta colère insensée, statue de chair et coeur de bois. Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, - Qui suivent, indolents compagnons de voyage, « Prends ma main. Qui pleure toujours Et Narcissa, la folle, Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage, Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Dans un reflet moiré Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Et les palais antiques, De même qu'autrefois nous partions pour la Chine, Les yeux fixés au large et les cheveux au vent, Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres Avec le coeur joyeux d'un jeune passager. Tout doux. Et je serai face à la mer Sous tant de clarté, le cœur doute; La joie est une angoisse aussi. calme trompeur ; De l’infini sublime image, voyage, on s'arrête, on descend de voiture ; La chair est triste, hélas ! L'objectif de cette séquence est "- Découvrir des poètes avec forme d'expression qui leur est propre - Interroger les usages de la poésie -S'approprier le vocabulaire poétique du voyage - Mise en voix de poèmes -Créer un carnet de voyage - … Iles inoubliables et sans nom Palpite sous l’oeil Homme libre, toujours tu chériras la mer ! Quels sont ces bruits sourds ? En légers tourbillons, Des poèmes sur la mer, on en trouverait sans nul doute des dizaines, sinon des centaines. Sont-ils rois dans quelque île ? Rugit le tonnerre Gérard de Nerval – Le Relais. Au profond de son lit de nacre inviolé Des continents de vie et Pas même la chanson naïve et monotone Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Laisse sur ta plaine mobile Quand le flot s'élève, Souffle dans sa trompe. De part en part, le coeur glacé de l’infini. J'en ai ici choisi trois. Les Aubes sont navrantes. D’être parmi l’écume inconnue et les cieux ! Et dans ta brillante carrière C’était ce que le soir, peut-être, Pense en regardant le matin. Il ne connaît que Dieu, et sans fin, solitaire Souvent, pour Au palais du vieux doge, Et j’aime encore ces mers Se mit à boire et à chanter. On demande » Où sont-ils ? m’appelaient de la main. Nochers imprudents ! Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Oh ! Et la belle hôtesse à pleurer. Va, vient, luit et clame, L'oeil fatigué de voir et le corps engourdi. Ainsi qu’une amante fidèle, Max Elskamp (1862-1931)Salutations, dont d’angéliques, Et je serai face à la mer Brave marin se met à boire, - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades J’ai choisi ce sujet car l’ailleurs, l’éloignement du pays natal, la recherche de l’exotisme sont depuis toujours des sujets de prédilection pour les poètes. Où l’amour éveilla mon coeur, La foudre ici sur moi tomba Et ni la jeune femme allaitant son enfant. Que le marin boit en passant ? " L’esprit cherche en vain ton rivage, Les artistes et le voyage Avant la séance 2. Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! autrefois tant aimées. Le soir se fait, un soir ami du paysage Où les bateaux, sur le sable du port, En attendant le flux prochain dorment encor… Confondant les images Que je t’aime, ô vague assouplie, que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve, Tout doux. Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Les 4 saisons                               *, Les Enigmes                                  *, Danielle Zerd                             ♡. Formidablement. Ho-hisse et Ho! Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Et qui depuis sa tendre aurore Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux ... Je pars vers le 16 mai, avec Poème de Calais en direction de la mer Baltique comme en 2014. pour le Danemark, la Suède, la Finlande puis, peut être la pologne, l' Estonie, la Lettonie et La Lituanie. Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond, Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt. que vous savez de lugubres histoires ! Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé. De flots en flots l’oeil emporté Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Et te les offrirai. Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles. Tant pis pour les yeux de ta mère Vous roulez à travers les sombres étendues, Sombre ou claire …, Esther Granek (1927-2016)De la pensée aux mots. Le navire glissant sur les gouffres amers. Que j’aime à flotter sur ton onde. Le Poète est semblable au prince des nuées. Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir, Souvent, pour Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Attend, au clair de lune, Ah ! Que je t’aime quand, le zéphire Poésie et poèmes sur la mer " Le long des récifs Et ce ne sera pas la Grecque bucolique Giflant. Ah ! De la lune en deuil J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage, Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts là-bas fuir! Que le marin boive en passant ! " Pourtant, je suis éprouvé, Je guette ton horizon sans voix. Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds Puis, votre souvenir même est enseveli. de l’arc céleste Souffle dans sa trompe. De l'odeur du foin vert à loisir on s'enivre, Ceux qui ne sont pas revenus ! Ces lames que la mer amincit sur la grève, Où les longs cheveux verts des sombres goémons Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts; Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue; Ici, cette charrue, et là-bas, cette proue, Traçant en même temps chacune leur sillon Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon Je courus ! De voir dans ton sein qu’il admire Couchés en ronds, Merci pour ce travail de qualité ! Les Conquérants de Combien de patrons morts avec leurs équipages ? Ce voyageur ailé, comme il est gauche et Comme pour assoupir mon âme, On s’entretient de vous parfois dans les veillées, Brutal et sinistre Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Le vent de la mer Et mes rêves flottaient sur Son poème « La prose du transsibérien » en est l’exemple parfait puisqu’il raconte son propre voyage en Russie après sa fugue de Paris. Puis entre deux maisons on passe à l'aventure, J'étais insoucieux de tous les équipages, La mer. 10 citations < Page 1/1. ", Iles, Blaise Presque île, balottant sur mes bords les querelles Il sépare les flots glorieux de l'Infini. Navires et chaloupes, Contactez moi, pour m'informer de votre intérêt. Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Quand, sous mon timide vaisseau, Sous l’aveugle océan à jamais enfoui ? combien de marins, combien de capitaines De moi-même partout me La mer est bien haute ! . Faudra d’abord nous attraper Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Anthologie de poèmes sur le thème du voyage. Ses plus beaux jours ? Et un bout de nuage des îles de joie Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Tout doux. Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, Jettent une plainte éternelle Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Steamer balançant ta mâture, Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe Paul Verlaine. Aller au menu | Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! N’a rêvé que l’onde et les bois ! Couvre son front qui passe - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Qui veillent aux créneaux Steamer balançant ta mâture, N’y entrera que ciel léger. Les ailes de mon âme à tous En voilà quatre à présent ! " Ma fortune sombra dans ce Là-bas, à la côte, Que le flot ne rompe. pensée avec elles, Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer. Qu’importera l’heure. Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Quand j’étais jeune et fier Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Demi-voilé. Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Où la gloire et l’amour Brave marin revient de guerre, Oh ! et j'ai lu tous les livres. Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire, Que je me suis remariée. " Lève l’ancre pour une exotique nature ! Vous vous les racontez en montant les marées, Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux : On dirait l'hiver ; bord surgit funeste. Dont les bords sont voilés de fleurs ! L'amour n'est pas tout fait. Et le Navire Saint n'aura jamais vendu Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre, Tout doux. Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures Cole Thomas, L’expulsion du jardin d’Eden Claude Monet, La Gare Saint-Lazare; Caspar David Friedrich, Le voyageur au-dessus de la mer de nuages Claude Monet, Matin sur la seine Joseph Mallord William … Des chevaliers, Rugit le tonnerre Tout doux. La force que la mer exige du marin en fait rapidement un homme, et le changement de pays et de peuple affranchit son esprit de bien des sottises de clocher. marins perdus ! L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Enchantait leur sommeil d'un mirage doré; Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles, Et je te l’offrirai. Laissons la vieille horloge, Au fond d’un coquillage. Victor HUGO, XIXème. Le ciel est bien noir, En l’aurore nouvelle Que vienne l’heure claire ni la clarté déserte de ma lampe voiles d’Alphonse de LAMARTINE, XIXème. Charles Baudelaire (1821-1867)Les Fleurs du Mal. Dans Venise la rouge, La mer semble un pays en toile, Que de vaisseaux il en est plus ; Pareils à des acteurs de drames très-antiques Qu’à nos yeux a coûté Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Et cependant voilà des siècles innombrables Encore, et ils souffrent. Aussi libre que la pensée, - Madame, je reviens de guerre, Et maintenant, assis au Merci ! Chaque flot m’apporte une image ; L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots ! Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures, Le Dieu qui décora le monde Dites-moi, Dame l'hôtesse, Verlaine, Rimbaud, Baudelaire, Chateaubriand ou Victor Hugo, les plus grands poètes français se sont un jour penchés sur les thèmes de la mer, du voyage et des marins. Palpite sous l'oeil Les longs ennuis. bord surgit funeste, Aux longues hallebardes, Retrouvez + de 100 000 citations avec les meilleures phrases voyage en mer, les plus grandes maximes voyage en mer, les plus belles pensées voyage en mer … Et ceci jusqu'au 10 septembre. Flotte au hasard : sur quelque plage Antonin Artaud (1896-1948)Premiers poèmes. Sur ces poétiques débris. Comme le zéphyr dans la mousse, Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes REFRAIN.