Des rafales jusqu’à 58 nœuds ont été enregistrées cette nuit. Après la Virée de Galerne, les représentants en mission Prieur de la Marne, Turreau, Bourbotte, Thirion, Bissy, Pocholle, Tréhouart et Le Carpentier établissent des commissions militaires révolutionnaires pour juger les prisonniers vendéens et chouans, ainsi que les habitants suspectés de complicité avec les rebelles ou encore des soldats accusés de fuite ou de désertion. Charette s'empresse alors de retourner à Belleville pour mettre de l'ordre dans ses troupes[231]. Les origines Les pertes de cette journée sont difficiles à estimer. Arrivé le 8 octobre, il trouve une ville profondément divisée entre ses éléments populaires et ses notables. » Et le grand historien du Temps des Réformes d’honorer à sa façon la mémoire des victimes vendéennes : « D’ailleurs, à chaque fois que je passe devant le lycée Carnot, je crache par terre »[410]. Les Vendéens poursuivent ensuite leur route en direction du nord. Ce dernier, ayant également joint sa troupe à celle de Joly est cependant mis en fuite par Turreau et Cordellier à la forêt de Gralas. En trois semaines, le bilan est assez positif pour les insurgés, l'insurrection du sud-Loire est pour sa part une totale réussite : les Mauges ont ébranlé la Révolution. Il propose de protéger les côtes des Anglais, d'encercler et de quadriller le territoire insurgé en utilisant des camps fortifiés comme points d'appui, de gagner la confiance des habitants et enfin de n'attaquer que les rassemblements des rebelles. L’autorisation est élargie au printemps 1795, afin de soulager les finances publiques, et le retour véritable s’amorce, même si des bandes rendent les campagnes peu sûres. 192 Vendéens ont été déportées, 166 ont été fusillées, 3 sont mort en camp d'internement auxquels il faut ajouter 30 victimes civiles et 46 jeunes mort en Allemagne alors qu'ils effectuaient le STO (Service du Travail Obligatoire). Charette se replie et quitte le Marais breton pour rejoindre l'armée d'Anjou. Ainsi, près de 10 % de la population de La Roche-sur-Yon fuit la ville[319]. Jean-Clément Martin note que « ce détournement à des fins personnelles des principes répressifs provoque le rejet de cette commission militaire par les révolutionnaires locaux ». Cathelineau est mortellement blessé et les paysans, démoralisés, se retirent. Cependant l'incompétence du général en chef Léchelle provoque un nouveau désastre face aux 25 000 hommes de La Rochejacquelein. Le général Lescure est grièvement blessé, et les Vendéens, battus, évacuent la place et se replient sur Beaupréau. Dans le cas de la guerre de Vendée, Michel Ragon tente de prouver que les exactions commises par les envoyés en mission correspondaient aux exigences du comité de salut public, et même de la Convention. Pendant ce temps, les forces républicaines prennent position à Châteaubriant et Nort-sur-Erdre où Westermann massacre 300 à 400 traînards[124]. Am Kader vun der Franséischer Revolutioun, a méi genee ënner der Éischter Republik koum et a Frankräich zum Krich an der Vendée (fr. La chute de Robespierre en juillet 1794 met fin à la Terreur et amorce une solution moins radicale. Le bilan de cette guerre est catastrophique. Ces colonnes mobiles, relevées tous les quinze jours, ont pour instruction de parcourir en permanence le territoire insurgé[283]. L’étude du phénomène des réfugiés est encore très récente. Tous se révèlent être de médiocres généraux, à la tête d'une armée « composite, mal équipée, condamnée au pillage pour survivre et détestée par les populations ». C'est cette France postmoderne respectueuse de toutes les mémoires, amoureuse de toutes les traditions, qui remonte le temps chaque été parmi les foules en costume du Puy-du-Fou »[416]. Le 1er avril, Lequinio présente un mémoire au Comité de salut public, peu après une délégation de Républicains vendéens est reçue à Paris afin de réclamer la distinction entre le pays fidèle et le pays insurgé[194]. Le général Alexandre Dumas, nommé commandant en chef de l'armée de l'Ouest le 16 août 1794, arrive en Vendée le 7 septembre mais il démissionne dès le 23 octobre après avoir dénoncé l'indiscipline et les exactions commises par ses troupes[221]. La même époque a connu le « légicide » ou le « maricide ». ». Le 8 octobre, l'expédition est abandonnée et le gros de la flotte repend la route de la Grande-Bretagne, ne laissant derrière que 13 navires à L'Île-d'Yeu[269]. Affaibli par des désertions au sein de ses troupes, Boulard abandonne cependant le bourg le 17 mai et se replie une nouvelle fois sur La Mothe-Achard[99]. Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi. Mais beaucoup de soldats-paysans choisissent de rentrer chez eux et l'Armée catholique et royale se désagrège au fur et à mesure de son avancée loin du bocage. Le bilan de ce Génocide : « uniquement » dans la région Vendéenne regroupant 773 communes, entre 1792 et 1802, est de 117 257 personnes innocentes exterminées, pour une population de 815 029 habitants, soit 14,38 % de la population totale ! Il est cependant rejoint à Montaigu et mis en déroute. Si la population des lieux d'accueil est parfois méfiante, et si les autorités invoquent parfois les difficultés de subsistance pour en accueillir le moins possible, ils trouvent généralement un hébergement, voire un travail pour la durée de leur exil (travail et hébergement fournis par les autorités le plus souvent). Ces troupes se livrent ainsi aux pillages, massacrent la population civile, violant et torturant, tuant femmes et enfants, souvent à l'arme blanche pour ne pas gaspiller la poudre, brûlant des villages entiers, saisissants ou détruisant les récoltes et le bétail. Le lendemain, les généraux vendéens décident de reprendre Cholet. Ce mercredi, Louis Burton, qui pointe à la sixième position du Vendée Globe, a attaqué le Pot au noir. 4:50 – Le bilan humain 5:46 – Les causes de la guerre de Vendée 8:00 – Une histoire militaire 11:15 – Les Colonnes infernales 13:48 – Les Colonnes infernales, un Daesh avant l’heure ? En 1792, les élites traditionnelles ne se représentent pas aux élections, marquant leur refus de l'évolution politique, et laissent la place à des notables plus modestes, mais appartenant aux mêmes réseaux et parentèles. Le 6 mars, les Angevins pillent le quartier-général de Sapinaud à Beaurepaire, emportant ses deux canons, 60 chevaux et la caisse militaire[235],[233]. D'autres régions de France ont vu le développement d'insurrections (royalistes ou fédéralistes) contre la Convention en 1793. D'autres, comme Le Moëlle et Dabbaye, sont tués[300]. Aussitôt celle-ci décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche. La grande majorité des victimes sont des Vendéens[161], on compte aussi des Chouans, des suspects nantais, généralement girondins ou fédéralistes, des prêtres réfractaires, des prostituées[162], des droits communs, ainsi que des prisonniers de guerre Anglais et Hollandais[162]. René Souchu est capturé et décapité à la hache[76]. L'armée de l'Ouest se lance quant à elle à la poursuite des rebelles, à l'exception de la division du général Haxo qui reste en Vendée pour combattre les forces de Charette. les guerres de vendée La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa partisans (bleus) et adversaires (blancs) du mouvement révolutionnaire dans l'Ouest de la France, entre l'An I et l'An IV (1793 et 1796) au cours de la Révolution française, et … Le 31 décembre, il tente une diversion et s'empare de Machecoul, mais les républicains contre-attaquent et reprennent la ville deux jours plus tard. Le 16 octobre, les Anglais font un petit débarquement à Saint-Jean-de-Monts pour prendre contact avec Charette, mais le comte d'Artois renonce à venir le joindre[270],[271]. Or il n'est possible ni de trouver une identité "vendéenne" préexistante à la guerre, ni d'affirmer que c'est contre une entité particulière (religieuse, sociale… raciale) que la Révolution s'est acharnée »[394]. Si certains de ses acteurs rejoindront la chouannerie, il ne faut pas confondre les Chouans (essentiellement bretons), agissant sous forme de guérilla, et les insurgés vendéens avançant de villes en villes en colonnes armées. Mais n'oublions pas que nous sommes aux premiers balbutiements de la guerre de Vendée. Dans les années 1980, Reynald Secher[331] a dépouillé les registres paroissiaux et d’état civil de 700 communes des quatre départements de la guerre de Vendée (Vendée, sud de la Loire-Atlantique, ouest de Maine-et-Loire, nord des Deux-Sèvres). Devant les succès des contre-révolutionnaires et par crainte de contagion, Biron est destitué et dans les semaines qui suivent les généraux nobles (Canclaux, Grouchy, Aubert-Dubayet) sont progressivement remplacés, à l'initiative du ministre de la guerre Bouchotte, par des sans-culottes (Rossignol, Ronsin, Léchelle, d'anciens militaires, mais aussi le comédien du Théâtre-Français Grammont ou le brasseur Santerre). Au total, 1 325 personnes sont jugées dans ce département par la Commission révolutionnaire et 454 sont condamnées et guillotinées[141],[142]. Plus récemment, l'article 6 du statut de la Cour pénale internationale définit le crime de génocide, qui se distingue par l'intention d'extermination totale d'une population, d'une part, la mise en œuvre systématique (donc planifiée) de cette volonté, d'autre part. Arrivé début avril à Angers, Berruyer divise ses troupes en trois corps. Rassemblée à Cholet après sa défaite à Nantes, la « Grande Armée » contre-attaque avec 25 000 hommes. Ce dernier, à la tête de 3 000 hommes, attaque et bat les troupes de Quétineau aux Aubiers le 13 avril. Vaincus à Cholet, les Vendéens se replient sur Beaupréau, puis sur Saint-Florent-le-Vieil, laissant derrière eux 400 blessés qui sont achevés par les hommes de Westermann. Au début des années 1950, Marcel Faucheux soutient que les causes profondes de l’insurrection sont à chercher bien au-delà de la constitution civile du clergé, de l'exécution de Louis XVI ou de la levée en masse, qu'elles doivent être reliées à ce qu’il nomme le « paupérisme Vendéen ». Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. enfin, il ne tient aucun compte des morts non vendéennes, pourtant importantes. Victorieux, Chalbos reprend La Châtaigneraie, mais il l'abandonne le 24 mai lorsque l'Armée catholique et royale, reformée dans le bocage et désormais forte de plus de 30 000 hommes, revient le 25 devant Fontenay-le-Comte pour se venger de sa défaite. D'après ses assertions, les membres du comité de salut public, autour de Robespierre, visant l'établissement de la plus grande égalité possible en France (projet dont il se déclare par ailleurs solidaire), auraient planifié la mort d'un grand nombre de Français[352]. Elles ont durée 3 ans, de 1793 à 1796. De son côté, Albert Soboul décrit des masses paysannes dans la gêne, prédisposées « à se dresser contre les bourgeois, très souvent fermiers généraux en ce pays de métayage, négociants en grains et acquéreurs de biens nationaux », des départements de l'Ouest à la foi très vive depuis les efforts de catéchisation des Mulotins, congrégation de missionnaires établie à Saint-Laurent-sur-Sèvre depuis la fin du XVIIe siècle, enfin l'assimilation, par les paysans, du tirage au sort pour la levée des 300 000 hommes à la milice, institution de l'Ancien Régime particulièrement honnie. Tandis que les insurgés bretons sont écrasés par Canclaux à l'extrême ouest, par le général Jean-Michel Beysser entre Rennes et Nantes (l'agitation ne reprendra qu'à la fin de 1793, sous la forme de la Chouannerie), l'agitation réprimée en Alsace, au sud de la Loire, les insurgés vendéens parviennent non seulement à déborder les gardes nationaux, trop peu nombreux, et à s'emparer de plusieurs villes, mais battent une colonne de soldats de métier, le 19 mars[26]. Le 8 juin, Louis XVII meurt à Paris[248]. Mais les généraux royalistes se divisent entre ceux qui souhaitent signer la paix et ceux qui veulent poursuivre la guerre. Les prisonniers républicains sont relâchés après avoir prêté le serment de ne plus combattre l'Armée catholique et royale[90]. Pour les Républicains, la priorité est de reprendre l'Île de Noirmoutier afin d'empêcher les Vendéens d'entrer en contact avec les Britanniques. Le 23 mars, les forces de La Roche Saint-André et La Cathelinière attaquent ensemble la ville de Pornic[43],[32]. Néanmoins, les Vendéens ne rencontrent que des échecs. Le 15 mars, Chantonnay et Clisson sont prises à leur tour[49]. N'étant plus menacées par l'armée des Sables, les forces vendéennes de Charette, La Cathelinière et Vrignault réunissent 12 000 à 15 000 hommes à Legé et partent à l'assaut de Machecoul le 10 juin[101],[102]. Selon les cas, les envoyés en mission avaient une attitude conciliante (comme en Normandie) ou menaient une répression ponctuelle, d'autres avaient une attitude plus répressive. Après un sanglant combat, Quétineau capitule, ce qui lui vaudra d'être condamné à mort en décembre par le Tribunal révolutionnaire[84]. Le général Quétineau se retranche avec plus de 5 000 hommes dans la ville de Thouars, mais la place est attaquée deux jours plus tard par près de 30 000 Vendéens[83]. Charette, à la tête de près de 10 000 hommes, tente pour sa part de s'approcher du littoral en attaquant Saint-Cyr-en-Talmondais le 25 septembre[268],[267]. En 1794, sous la Convention thermidorienne, Babeuf publie un livre, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, dans lequel il dénonce les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier lors de sa mission à Nantes, dont il affirme (dans le paragraphe IV) qu'elles renvoient à un système de dépopulation qu'il nomme « populicide »[347], néologisme qui est créé pour évoquer une idée inédite. À l'est, Turreau prend personnellement le commandement de six divisions divisées en onze colonnes, tandis qu'à l'ouest le général Haxo, qui poursuivait jusqu'alors Charette sur les côtes, est chargé de former huit colonnes plus réduites, chacune forte de quelques centaines d'hommes, et d'aller vers l'est à la rencontre des douze autres. Les deux chefs ne parviennent pas à s'entendre, et Charette rebrousse chemin vers le Marais. Près de 600 à 700 vendéens capturés lors de la Virée de Galerne sont évacués vers Bourges où seule une centaine d'entre eux survivent[170]. Forts de près de 10 000 hommes, les Vendéens attaquent Challans le 6 juin, mais ils sont repoussés par la garnison, qui ne compte pourtant que quelques centaines d'hommes[214]. Les contre-révolutionnaires chouans pratiquent en fait une forme de guérilla avant l'heure, harcelant le pouvoir grâce à des attaques ponctuelles. De son côté la Convention thermidorienne décide de passer à une politique de clémence. Le 12 mars, une autre bande menée par Danguy, La Cathelinière et Guérin attaque Paimbœuf, mais elle est repoussée par les patriotes[41],[42]. Le point avec Pierre Dalicieux. Outre la thèse du complot « clérico-nobiliaire », Jean-Clément Martin remet en cause, avec Roger Dupuy, l'antagonisme « ville - campagne » (très antérieur à la Révolution) et la différence de nature qui existerait entre les origines de la Chouannerie et les causes de la guerre de Vendée[14]. TV Vendee. Au total, les effectifs théoriques cumulés des forces républicaines dans l'Ouest aurait atteint 130 000 à 150 000 hommes entre 1793 et 1796[1]. De même, il évalue la densité de la population entre 700 et 790 habitants par lieue carrée et par généralité (France). Il entre dans mes projets, et ce sont les ordres de la Convention nationale[370], d'enlever toutes les subsistances, les denrées, les fourrages, tout en un mot dans ce maudit pays, de livrer aux flammes tous les bâtiments, d’en exterminer tous les habitants… Oppose-toi de toutes tes forces à ce que la Vendée prenne ou garde un seul grain… En un mot, ne laisse rien à ce pays de proscription[371]. Pierre Contât, «Le comité révolutionnaire de Saumur», ABPO, 1987, n° 4, p. 158. Puis, Stofflet arrive à son tour à La Jaunaye le 18 février[231]. A Tiffauges, Chemillé ou encore Saint-Florent-le-Vieil, les Bleus (ainsi surnommés à cause de leurs uniformes) reçoivent le même accueil. Population avant 1789 en 1802. Dans l'armée, des officiers refusent de suivre la politique de dévastation de leurs collègues, réussissant parfois à en traduire certains devant des tribunaux et à les faire exécuter »[402].Suivant son analyse, les atrocités commises pendant la guerre de Vendée s'expliquent, côté républicain, par la médiocrité de l'encadrement des soldats, qui sont « laissés à leur propre peur »[403]. Au cours du XIXe siècle, la question oppose particulièrement les historiens, fondant leurs recherches exclusivement sur les archives, et les érudits, engagés dans la défense de la Vendée, qui recueillent les traditions mémorielles et les transmettent. De la recherche à l'enseignement, http://a.dorna.free.fr/Archives/Revue03/Rubrique_2/R2SR6.htm, http://www.monde-diplomatique.fr/2001/11/TOMEI/15872, À propos des révoltes et révolutions de la fin du, La justice de paix en Vendée militaire, 1790-début, Insurrection royaliste dans le Toulousain, Guerre de Vendée et Chouannerie pendant les Cent-Jours, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_de_Vendée&oldid=177482671, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Portail:Révolution française/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Anjou et Maine-et-Loire/Articles liés, Portail:Bretagne/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Des déceptions et frustrations, accumulées depuis plusieurs années ; l'arrivée d'une nouvelle hiérarchie administrative, une bourgeoisie des bourgs qui accapare pouvoir politique et économique ; l'aggravation de la situation des paysans ; les difficultés économiques et sociales, avec le cours forcé de l’assignat ; la remise en cause des communautés paysannes et de leurs usages religieux ; tout cela a constitué un ensemble de facteurs, dont la conscription n'a été que la goutte d'eau, qui permet d'expliquer le rassemblement des premières bandes d'artisans et de paysans. Dans les jours qui suivent Cholet[240], Cerizay, Bressuire, Châtillon, Maulévrier et Chemillé repassent aux mains des républicains. En une nuit, le 18 octobre, La Rochejaquelein, le nouveau généralissime, fait traverser la Loire à toutes ses troupes : 20 000 à 30 000 combattants[118] accompagnés de 15 000 à 60 000 non-combattants (blessés, vieillards, femmes et enfants…)[119], soit entre 60 000 et 100 000 personnes au total[120],[121]. Le 16 décembre, les Vendéens atteignent les bords de la Loire à Ancenis.