Elle se voyait dans son miroir, mais elle ne s’y regardait pas. Que symbolise vraiment cette forêt par rapport à la petite fille et que souhaite dénoncer Hugo ? On eût dit une plaie lumineuse. Théâtre : "Les Misérables" de Victor Hugo Vendredi 22 septembre 2017 Saint-Leu-la-Forêt. Cernée de toutes parts, la petite ne paraît pas avoir d’issues, et paraît vivre dans un perpétuel cauchemar. Les forêts sont des apocalypses ; et le battement d'ailes d'une petite âme fait un bruit d'agonie sous leur voûte monstrueuse. Une réalité chimérique apparaît dans la profondeur indistincte. Tome II – COSETTE . Cosette était, selon le texte, laide. Signification d’expressions de la langue française : être un boute-en-train. La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Les ronces se tordaient comme de longs bras armés de griffes cherchant à prendre des proies ; quelques bruyères sèches, chassées par le vent, passaient rapidement et avaient l’air de s’enfuir avec épouvante devant quelque chose qui arrivait. La pauvre enfant, … L’inconcevable s’ébauche à quelques pas de vous avec une netteté spectrale. On voit flotter, dans l’espace ou dans son propre cerveau, on ne sait quoi de vague et d’insaisissable comme les rêves des fleurs endormies. L'inconcevable s'ébauche à quelques pas de vous avec une netteté spectrale. Mais Cosette n'était même pas une servante ‹‹ digne ››, d'abord puisqu'il s'agit d'une exploitation de l'enfant, mais aussi parce qu'elle, dit Hugo, était rouée de coups, cela venait de la femme; elle allait pieds nus l'hiver, cela venait du mari. mais non ! Nul ne marche seul la nuit dans la forêt sans tremblement. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Mais sa fibre romantique fait triompher le bien, auquel il donne un visage fortement teinté de christianisme. Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion d’un extrait de la deuxième partie, livre 3, chapitre 5 des Misérables, Victor Hugo, 1862. même: Analogue, aussi, égal, identique, uniforme. — Donnez, reprit l’homme, je vais vous le porter. Elle croyait sentir qu’elle ne pourrait peut-être pas s’empêcher de revenir là à la même heure le lendemain. Mais dans Les Misérables, seule l’intervention de Jean Valjean permettra à Cosette de sortir de cet enfer. — Huit ans, monsieur. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Il faut à l’homme de la clarté. Cette extrait est centrée sur le personnage de Cosette, une enfant confiée par sa mère à un couple d'aubergistes qui l'exploitent et la maltraitent. Cela lui rendit la perception vraie des choses qui l’entouraient. L’inconcevable s’ébauche à quelques pas de vous avec une netteté spectrale. 9 De la ligne 1 à la ligne 12 Cosette éprouve de la peur : « œil égaré (ligne 1), « faisait peur » (ligne 2). dit-elle, non, je suis laide. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. Un jour enfin, elle était dans le jardin, et elle entendit la pauvre vieille Toussaint qui disait : Monsieur, remarquez-vous comme mademoiselle devient jolie ? Les cavités de la nuit, les choses devenues hagardes, des profils taciturnes qui se dissipent quand on avance, des échevellements obscurs, des touffes irritées, des flaques livides, le lugubre reflété dans le funèbre, l’immensité sépulcrale du silence, les êtres inconnus possibles, des penchements de branches mystérieux, d’effrayants torses d’arbres, de longues poignées d’herbes frémissantes, on est sans défense contre tout cela. Les Misérables, deuxième partie Cosette, livre 3, chapitre 5, extrait « la forêt menaçante », Victor Hugo, 1862. Cosette est une jeune fille victime des Thénardier qui la battent et l’exploitent pour toutes sortes de corvées. Les hautes herbes fourmillaient sous la bise comme des anguilles. La diversité des points de vue, et la réflexion de l’auteur sur la peur primitive des hommes face à cette nature dangereuse apportent du réalisme à ce texte. — Elle avait tout simplement mal dormi, elle avait les yeux battus et elle était pâle. Le tragique masque de l’ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant. — Bah ! Un vent froid soufflait de la plaine. Un jour enfin, elle était dans le jardin, et elle entendit la pauvre vieille Toussaint qui disait : Monsieur, remarquez-vous comme mademoiselle devient jolie ? Nous nous demanderons comment l’auteur arrive à construire une atmosphère aussi angoissante ? Pas de hardiesse qui ne tressaille et qui ne sente le voisinage de l’angoisse. Extrait du commentaire composé du livre Les Misérables Il s'agit de la scène de la rencontre entre Cosette et Jean Valjean. Sans se rendre compte de ce qu’elle éprouvait, Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature. Et puis, on lui avait souvent dit qu’elle était laide ; Jean Valjean seul disait doucement : Mais non ! Pantagruel, « lettre de Gargantua », chapitre VIII (8), Rabelais, 1532, commentaire. La crainte était répandue sur elle ; elle en était pour ainsi dire couverte  ; la crainte ramenait ses coudes contre ses hanches, retirait ses talons sous ses jupes, lui faisait tenir le moins de place possible, ne lui laissait de souffle que le nécessaire, et était devenue ce qu’on pourrait appeler son habitude de corps, sans variation possible que d’augmenter. Son œil était devenu farouche. Puis il ajouta : — Petite, quel âge as-tu ? De tous les côtés il y avait des étendues lugubres. Un vent froid soufflait de la plaine. Cosette était maigre et blême. On a peur et envie de regarder derrière soi. Quant à Harry Baur en Jean Valjean, il est formidable. Son œil était devenu farouche. Le lendemain elle se regarda, mais non par hasard, et elle douta : — Où avais-je l’esprit ? Créez gratuitement votre compte sur Deezer pour écouter Cosette dans la forêt par Jean Deschamps, et accédez à plus de 56 millions de titres. L'idéal de l'oppression était réalisé par cette domesticité sinistre. Une fois elle leva les yeux de son ouvrage et elle fut toute surprise de la façon inquiète dont son père la regardait. Il y a des attitudes farouches sur l’horizon. Il s\'est illustré dans tous les genres: romans (les misérables,1862), théâtre (Hernani,1830),poésie (les comtemplations,1856) ainsi que l\'argumentation (discours sur la misère,1849). Ce n’était plus seulement de la terreur qui la gagnait, c’était quelque chose de plus terrible même que la terreur.Elle frissonnait. Incipit , chapitre 1, madame Bovary, Flaubert, 1857, commentaire. Les misérables cosette résumé. mais mal mise. L’obscurité est vertigineuse. On éprouve quelque chose de hideux comme si l’âme s’amalgamait à l’ombre. pensa-t-elle, ce n’est pas moi. Extrait de: Les misérables (1862) Ajoutée par Savinien le 16/03/2020. Dernier jour d’un condamné, chapitre 1, Incipit, 1829, Victor Hugo, commentaire. Elle frissonnait. Elle a aussi de grand yeux bleus. Il lui semblait presque qu’elle était jolie. Le mot "misérables" revient souvent et désigne soit les pauvres gens, plongés dans la misère, soit ceux qui la provoquent. Pas de hardiesse qui ne tressaille et qui ne sente le voisinage de l’angoisse. On éprouve quelque chose de hideux comme si l’âme s’amalgamait à l’ombre. Quiconque s’enfonce dans le contraire du jour se sent le cœur serré.Quand l’œil voit noir, l’esprit voit trouble. Voici que tout d’un coup son miroir lui disait comme Jean Valjean : Mais non ! Extrait des Misérables (Deuxième partie, Livre troisième, chapitre VIII) de Victor Hugo. Dans le deuxième extrait nous lisons la rencontre de le jeune Cosette et Jean Valjean, dans la forêt, alors que Cosette est en route pour aller chercher de l’eau pour les Thénardier. pensa-t-elle, ce n’est pas moi. "Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert... de revenir là à la même heure le lendemain" Dà ©finitions des termes: dans quelle mesure: Jusqu'à quel degré, jusqu'à quel point. Une autre fois, elle passait dans la rue, et il lui sembla que quelqu’un qu’elle ne vit pas disait derrière elle : Jolie femme ! mais mal mise. Extrait des Misérables (quatrième partie, Livre troisième, chapitre V) de Victor Hugo, Ralentir travaux a été créé par Yann Houry, professeur de français au lycée Winston-Churchill de Londres, Plan | Contact | À propos | Twitter | Facebook. Ce n’était plus seulement de la terreur qui la gagnait, c’était quelque chose de plus terrible même que la terreur. (ceci est évidemment un exemple, et non un modèle. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. Et c’est cet appel à l’inconscient collectif qui crée le malaise chez le lecteur., qui se rappelle son enfance et ses peurs irrationnelles. L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile qu’elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. Des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières. Cosette a selon Marius, (d'admirables cheveux châtains, avec des mèches blondes). Suite à la lecture de ce texte on peut se poser la question : Comment Victor Hugo arrive-t-il à créer une atmosphère si angoissante et que symbolise-t-elle ? Elle ne s’était pas sentie très joyeuse la veille de croire à sa beauté, mais elle fut triste de n’y plus croire. dit-elle, non, je suis laide. Elle s’échappa du jardin, monta à sa chambre, courut à la glace, il y avait trois mois qu’elle ne s’était regardée, et poussa un cri. Il utilise aussi le registre fantastique en créant une distorsion avec la réalité, en transformant cette forêt en tanière de monstres divers, qui provoquent l’angoisse de la petite, comme celle de tout homme. (réponse à l’annonce de plan) . Extrait des Misérables (Deuxième partie, Livre troisième, chapitre VIII) de Victor Hugo. « Cosette dans la nuit » Les misérables intro: Victor Hugo,chef de file du romantisme en France,a connu l\'exil après le coup d\'état qui débute le second empire. On aspire les effluves du grand vide noir. Alors, par une sorte d’instinct, pour sortir de cet état singulier qu’elle ne comprenait pas, mais qui l’effrayait, elle se mit à compter à haute voix un, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, et, quand elle eut fini, elle recommença. Avec un registre fantastique puissant, Hugo dévoile les peurs de Cosette seule, dans la nuit, dans un bois mystérieux. Nul ne marche seul la nuit dans la forêt sans tremblement. Elle ne se regarda plus, et pendant plus de quinze jours elle tâcha de se coiffer tournant le dos au miroir. Un jour Cosette se regarda par hasard dans son miroir et se dit : Tiens ! Merci. Cosette, une jeune fille confié par ses parents aux Theradiers apparaît dans cet extrait descriptif. La forêt doit être chaleureuse et accueillante. Il dénonce aussi la misère qui s’attaque aux adultes comme aux enfants, thème récurrent chez l’auteur (poème Melancholia). Toute la personne de cette enfant, son allure, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimaient et traduisaient une seule idée : la crainte. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l’astre. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Les forêts sont des apocalypses ; et le battement d’ailes d’une petite âme fait un bruit d’agonie sous leur voûte monstrueuse. On pourrait aussi comparer ce texte au poème d’Emile Verhaeren intitulé « La Ville », car l’auteur se sert aussi du fantastique pour décrire une ville féroce. Un soir, quand Mme. Catégories: Beaucoup d'hommes ont un monstre secret, un mal qu'ils nourrissent, un dragon qui les ronge, un désespoir qui habite leur nuit. Fantine avait confié sa fille aux Thénardier. Des buissons chétifs et difformes sifflaient dans les clairières. Dans son roman, l'auteur à voulu dénoncer la société et la misère dans laquelle vivait le peuple. Voyons en quoi cette foret effraie et est fantastique par l’intermédiaire de la description de la nature elle-même et de la vision de Cosette, … Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. L’obscurité est vertigineuse. Écoutez Hugo: Cosette, extraits des misérables (Mono Version) par Jean Deschamps sur Deezer. Les misérables (fantine), commentaire composé 1294 mots 6 pages. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par email. Il y a des attitudes farouches sur l’horizon. Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Victor Hugo, Les Misérables: Cosette dans la forêt Ce document contient 1198 mots soit 3 pages.Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. On voit flotter, dans l’espace ou dans son propre cerveau, on ne sait quoi de vague et d’insaisissable comme les rêves des fleurs endormies. (conclusion en trois parties avec la réponse à l’annonce de plan, la réponse à la problématique et l’ouverture). Jusqu’à ce moment elle n’avait point songé à sa figure. Pendant qu’elle était ainsi penchée, elle ne fit pas attention que la poche de son tablier se vidait dans la source. Copiez, collez, modifiez, faites ce que vous voulez. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, « perdues d’engelures ». Nous ne sommes plus par une froide nuit de Noël mais un 15 août après-midi. — C’est très lourd, en effet, dit-il entre ses dents. Extrait des Misérables écrit par Victor Hugo en 1832, « La petite toute seule » raconte la mésaventure de la petite Cosette qui traverse une forêt en pleine nuit. La … Invitation au voyage, Baudelaire, Fleurs du mal, commentaire, Quand le ciel bas et lourd, Spleen LXXVIII, commentaire, Les Fleurs du Mal, Baudelaire, 1857, Les animaux malades de la peste, commentaire, Jean de La Fontaine, Livre VII, 1678, Phèdre, Acte II (2), scène 5 (V), tirade de l’aveu à Hippolyte, Racine, 1677, commentaire, conseils pour améliorer son expression écrite, De l’art de débattre à l’époque des réseaux sociaux. J'adore les longues pages historiques ou philosophique ; elles sont pile poil de la bonne longueur : quand cela pourrait devenir un peu barbant, hop, Victor reprend son récit et on retrouve les personnages. — Elle avait tout simplement mal dormi, elle avait les yeux battus et elle était pâle. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières Livre premier Waterloo ..... 7 Chapitre I Ce qu’on rencontre en venant de Nivelles.....8 Chapitre II Hougomont ..... 11 Chapitre III Le 18 juin 1815 .....20 Chapitre IV A. (accroche). Elle sentit le froid à ses mains qu’elle avait mouillées en puisant de l’eau. (problématique), Tout d’abord, nous analyserons la description de la forêt, la manière dont Hugo crée un décor impressionnant, puis nous montrerons que ce passage possède un registre fantastique très prononcé. Quelle bonne idée de décortiquer un grand classique comme les misérables de Victor Hugo Vous évoquiez les hyperboles nombreuses de l’auteur, rien de surprenant quand on connait sa verbe et son style . Dans le passage proposé, la fillette doit aller jusqu'au puit pour ramener de l'eau à ceux qui l’hébergent, alors que la nuit tombe et que le noir est sa plus grande phobie. Les expressions manquent pour dire ce qu’avait d’étrange ce frisson qui la glaçait jusqu’au fond du cœur. De grands branchages s’y dressaient affreusement. Cosette, Les Misérables illustré par Olivier Desvaux Exposition temporaire du musée du 10 juillet au 16 novembre 2020. Ombres et arbres, deux épaisseurs redoutables. Elle n’eut plus qu’une pensée, s’enfuir ; s’enfuir à toutes jambes, à travers bois, à travers champs, jusqu’aux maisons, jusqu’aux fenêtres, jusqu’aux chandelles allumées, début du passage avec le point de vue interne de Cosette, Point de vue externe avec une description qui prend du recul, Puis le troisième paragraphe, le plus long utilise un point de vue omniscient, Cette alternance entre une vision plus proche, et une vision plus éloignée se remarque aussi par les différents éléments décrits, l’utilisation de certains procédés nous rappelle le romantisme d’Hugo, La longue accumulation dans le deuxième paragraphe, Une insistance répétitive sur le sentiment de peur de Cosette, décor naturel exagéré pour faire ressortir des émotions, la nature est hostile durant le passage, contrairement à une image plutôt chaleureuse généralement véhiculée par le romantisme sur la nature, cette hostilité est caractérisée tout d’abord par le froid, une luminosité qui ne paraît pas naturelle, La forêt paraît vivante et habitée par des créatures maléfiques, Enfin, la nuit provoque une confusion entre réalité et cauchemar, caractère oppressant de cette forêt qui ressemble à une vaste prison, Inquiétante, elle provoque chez Cosette un sentiment d’effroi, la montée de l’angoisse s’exprime aussi par la peur ancestrale, instinctive décrite par Hugo rencontrée par les hommes dans des forêts noires, Accentuation de cette angoisse par le regard de l’enfant, Une forêt maléfique peuplés de monstres à la recherche de cet enfant, Une fin comme dans les contes avec une « formule magique »enfantine pour se rassurer, Rôle protecteur et chaleureux traditionnel de la lumière et de la civilisation, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Google+(ouvre dans une nouvelle fenêtre). La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Elle ne se regarda plus, et pendant plus de quinze jours elle tâcha de se coiffer tournant le dos au miroir. Les élèves de 6e devaient réécrire l’extrait de la forêt effrayante traversée par Cosette dans Les Misérables en modifiant la date, l’heure et l’atmosphère. Image extraite du film « Les Misérables », 2012. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On ne … Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. Cosette n’entendit pas ce que son père répondit, les paroles de Toussaint furent pour elle une sorte de commotion. Et puis, on … Cosette était laide. je serais comme mademoiselle une telle ! On voyait sa peau çà et là, et l’on y distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquaient les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Sans se rendre compte de ce qu’elle éprouvait, Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature. Les cimetières prennent ce qu'on leur donne. Elle croyait sentir qu’elle ne pourrait peut-être pas s’empêcher de revenir là à la même heure le lendemain. Elle venait de s’éblouir elle-même. Au-dessus de sa tête, le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée. Cosette a été arrachée à sa vie misérable par un homme qui avait fait une promesse à la mère de la petite : Jean Valjean a tenu sa parole. Cosette ne la vit ni ne l’entendit tomber. On aspire les effluves du grand vide noir. Cosette lâcha le seau. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Thénardier lui demandait de prendre de l'eau et d'acheter un gros pain, Cosette est passée devant une boutique où on vendait une belle poupée. — Si j’étais jolie ? Pierre et Jean, incipit, chapitre I, Maupassant. On a peur et envie de regarder derrière soi. Elle se leva. La peur lui était revenue, une peur naturelle et insurmontable. Marius en grandissant découvre quant à lui les mystères autour de la mort de son père. (ouverture). Puis ensuite le comportement … — Elle avait alors son chapeau de peluche et sa robe de mérinos. Comme elle grelotait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses deux genoux l’un contre l’autre. L’enfant regardait d’un œil égaré cette grosse étoile qu’elle ne connaissait pas et qui lui faisait peur. Dans l’éclipse, dans la nuit, dans l’opacité fuligineuse, il y a de l’anxiété, même pour les plus forts. Le soir, après le dîner, elle faisait assez habituellement de la tapisserie dans le salon, ou quelque ouvrage de couvent, et Jean Valjean lisait à côté d’elle. pensait-elle, comme cela serait drôle que je fusse jolie ! Dans l'éclipse, dans la nuit, dans l'opacité fuligineuse, il y a de l'anxiété, même pour les plus forts. Ce passage des Misérables nous offre une description très imagée d’une forêt hostile. Tout d’abord, nous évoquerons cet environnement dans lequel est plongée la petite. Le lendemain elle se regarda, mais non par hasard, et elle douta : — Où avais-je l’esprit ? Je suis bien mise et laide. Cosette n’entendit pas ce que son père répondit, les paroles de Toussaint furent pour elle une sorte de commotion. — Bah ! La planète, en effet, était en ce moment très près de l’horizon et traversait une épaisse couche de brume qui lui donnait une rougeur horrible. Il élargit aussi son propos en faisant de la forêt la nuit un lieu de peurs ancestrales pour tous les hommes (présentation du passage). Cet extrait parle de la petite cosette qui a était recueillis par les Thénardier, un couple d’aubergiste, qui doit se rendre aller chercher de l’eau en pleine nuit dans la forêt et seul. 1 - Quels sentiments éprouve l’enfant Cosette dans cet extrait des Misérables? Ombres et arbres, deux épaisseurs redoutables. Texte annoté par Guy Rosa, professeur à l’Université Paris-Diderot. Ceci la jeta dans un trouble singulier. Elle était jolie. La peur lui était revenue, une peur naturelle et insurmontable. Le bois était ténébreux, sans aucun froissement de feuilles, sans aucune de ces vagues et fraîches lueurs de l’été. Il y avait au fond de sa prunelle un coin étonné où était la terreur. Cosette, âgée de huit ans, a été envoyée la nuit remplir un seau d’eau à une source située en plein bois, loin de toute habitation. (annonce de plan), (phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction), (phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rédaction), (phrase de conclusion de la partie lors de la rédaction). Ceux-ci sont abominables envers elle. Elle l'a regardée attentivement Cosette, surnom d' Euphrasie, est l'un des personnages du roman de Victor Hugo, Les Misérables … Texte étudié : Tome II, livre 3, chapitre 5 des Misérables de Victor Hugo. Il faut à l’homme de la clarté. La brume, lugubrement empourprée, élargissait l’astre. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Les cavités de la nuit, les choses devenues hagardes, des profils taciturnes qui se dissipent quand on avance, des échevellements obscurs, des touffes irritées, des flaques livides, le lugubre reflété dans le funèbre, l’immensité sépulcrale du silence, les êtres inconnus possibles, des penchements de branches mystérieux, d’effrayants torses d’arbres, de longues poignées d’herbes frémissantes, on est sans défense contre tout cela.