En 1389, après la bataille de Kosovo Polje, dite du «champ des Merles», aux portes de l’actuel chef-lieu de la province (Pristina), la Serbie passa sous la juridiction des Ottomans. Il est entouré au nord par la Serbie, à l'ouest par le Monténégro, au sud par l'Albanie et à l'est par la Macédoine du Nord. Les Serbes albanisés ou Arnautasi conservent un temps le souvenir de leur origine serbe avant d’être totalement assimilés, augmentant encore la proportion d’Albanais dans le vilayet de Kosovo au cours du XIXe siècle. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. Le nationalisme serbe s’illustre surtout en septembre 1986 quand apparaît un mémorandum attribué à l’Académie serbe des sciences et des arts : celui-ci met en cause l’ordre constitutionnel yougoslave qu’il affirme être anti-serbe. La constitution yougoslave est amendée en vue d’accorder plus de contenu à l’autonomie de Kosovo, autonomie formellement déclarée en 1945. Il y aurait 50.000 soldat qui opérant en Albanie et chaque clan aurait environ entre 100 et 150 membres [4], au Kosovo et Macédoine. - REGARD SUR L'EST. C’est la théorie du peuple serbe victime de l’histoire[2]. Littéralement, le terme Kosovo signifie donc appartenant au merle.De là provient le nom de la célèbre bataille du champ des merles (en serbe : Kosovo polje). Certains analystes considèrent que toutes ces démarches équivalent à la création d’une Grande Albanie. A country in southern Europe, Albania is located in the western part of the Balkan Peninsula on the Strait of Otranto, the southern entrance to the Adriatic Sea. Les premières attaques enregistrées dans les archives ottomans remonte en 1574, sur le commandement du Pacha Elaz qui massacre 2000 Serbes avec ses troupes. Le 28 octobre 2006, alors que les négociations n’aboutissent pas, le parlement serbe soumet une nouvelle constitution aux citoyens de Serbie (incluant les provinces autonomes de Voïvodine et du Kosovo). Les Illyriens apparaissent au XXe siècle av. L'Albanie joint également les rangs de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord en 2009. Progressivement, les princes serbes acceptent un à un de devenir vassaux du nouveau sultan Bayezid Ier. Par ailleurs, entre 1948 et 1988, 300 000 albanais originaires d’Albanie immigrent au Kosovo. En juin 1942, Kruja il prononce un discours public dans lequel il déclare que des Serbes doivent être envoyés dans des camps de concentration ou tués[12], « Nous devrions nous efforcer de faire en sorte que la population serbe du Kosovo soit éliminée le plus rapidement possible… Tous les Serbes autochtones vivant dans la région depuis des siècles doivent être qualifiés de colonialistes et, en tant que tels, via les gouvernements albanais et italien, doivent être envoyés à camps de concentration en Albanie. Les premières décennies du XVe siècle voient l’apparition du « style moravien » dont la beauté architecturale et artistique se trouve retranscrite dans les fresques de certains monastères. En réponse à ces actions, et surtout pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et mars 1998 les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. La chute de l’Empire romain marque le début de nombreuses invasions barbares dans la péninsule balkanique, qui touchèrent aussi bien la Dardanie que les autres régions des Balkans. Beaucoup plus dur est le système du devchirmé, consistant en l’enlèvement d’enfants des familles chrétiennes pour les élever dans l'islam et en faire soit des janissaires, soit de hauts responsables de l’Empire. La Serbie et le Monténégro déclarent alors la guerre à l'Empire ottoman mais, rapidement débordés, ils demandent l’aide de la Russie qui lance une vaste offensive sur un autre front, forçant les Ottomans à se déclarer vaincus et reconnaître l’indépendance de la Serbie mais aussi de la Bulgarie, du Monténégro et de la Roumanie par le traité de San Stefano. Sur le plan régional, la situation au Kosovo suscite de vives tensions avec le voisin yougoslave. Comment l'Albanie a-t-elle obtenu son indépendance ? Les États-Unis et l’Union européenne (UE) apportent leur soutien au plan tandis que la Serbie y est fermement opposée, l’indépendance du Kosovo constituant la perte d’environ 15 % de son territoire. Le 17 février 2008, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le premier ministre Hashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo : « Nous proclamons l’indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique [...] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[9]. La majeure partie de ses terres – une portion significative de l'actuel Kosovo – est alors prise par Stefan Lazarević, allié des Ottomans. D'autres partisans de cette théorie sont G. Meyer, qui déclara « Appeler les Albanais les nouveaux Illyriens est aussi juste que d'appeler les Grecs actuels "Grecs modernes" ». En 2015, Monténégro et Kosovo signaient un accord historique concernant la délimitation de leur frontière commune, sept ans après que le Kosovo se soit détaché unilatéralement de la Serbie. La Yougoslavie communiste interdit en 1945 le retour des serbes dans la région. Puis, il décide de supprimer l’autonomie constitutionnelle du Kosovo en mars 1989. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mine de Trepča se maintient aisément tandis que Novo Brdo, située dans le fief des Hrebeljanović, devient plus importante que la vieille ville impériale de Prizren. Le reste de la Serbie tombe aux mains des Ottomans après la chute de Smederevo en 1459. Le 26 septembre 1371, un affrontement décisif oppose les Ottomans à l’armée de Jovan Uglješa, seigneur d’un petit fief au sud de la Serbie, et celle de son frère, le roi Vukašin Mrnjavčević, cosouverain de Serbie avec l’empereur Uroš. Au total, il y avait environ 75 000 habitants répartis en 590 villages comprenant des temps modernes Kosovo. Le renouveau de la société serbe se traduit par un essor économique et artistique notable. Le 10 mai 2007, à l’occasion de la première visite d’un président américain au Kosovo, George W. Bush refuse un « dialogue sans fin » sur la région et, en pleine crise des relations avec la Russie, menace de passer outre à l’opposition de celle-ci pour établir l’indépendance de la province serbe à majorité albanaise. « G8 : il faut des règles universelles pour le Kosovo et les autres conflits interethniques », « Serbian Watch. » C’est ce que les Slovènes font immédiatement remarquer et que les Kosovars revendiqueront par la suite. Après le décès du président Ibrahim Rugova, figure emblématique du mouvement indépendantiste albanais, le 21 janvier 2006, des pourparlers entre le gouvernement du Kosovo, la diplomatie européenne et le gouvernement serbe prennent place à Vienne entre mars 2006 et mars 2007. Le Kosovo, la Métochie et une partie du Monténégro se voient inclus dans l'Albanie sous contrôle de l’Italie fasciste. Immédiatement affectée par la défaite serbe, Byzance est obligée de reconnaître la souveraineté ottomane. Après l’échec du second siège de Vienne, en septembre 1683, l’Empire ottoman reflue face aux Autrichiens qui, avec l’aide des Serbes et de tribus albanaises catholiques, traversent le Kosovo en 1689 et parviennent jusqu’à Skoplje en Macédoine. En 1861, la Serbie, qui est toujours théoriquement vassale de l’Empire ottoman, organise sa propre armée et son propre système éducatif. Même si cela n’a jamais été expressément édicté. Ils constituent un royaume englobant une grande partie de la région balkanique. Par origine ethnique : Sur tous les noms mentionnés dans ce recensement, mené par les Ottomans en 1455, couvrant la plupart des régions du Kosovo actuel, 95,88% de tous les noms étaient d'origine serbe, 1,90% d'origine romaine, 1,56% d'origine incertaine, 0,26% d'origine albanaise, 0,25% d'origine grecque, etc. La période illyrienne et la conquête romaine, Rivalités et conflits entre les princes serbes, Interprétation serbe de la bataille de Kosovo Polje, Le Kosovo dans le royaume de Yougoslavie (1918-1941), Seconde Guerre mondiale : le Kosovo dans l’Albanie italienne, Le Kosovo dans la Serbie de Slobodan Milošević, Le Kosovo sous l'administration des Nations unies, « mort au fascisme, la liberté aux peuples », « Personne ne se mettra sur le chemin de nos réformes. De 1999 à 2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. Le fils de Dušan, Uroš, est jeune et faible et se trouve très vite dominé par des seigneurs plus puissants qui n'hésitent pas à faire sombrer la Serbie dans la guerre civile afin d’assouvir leurs ambitions. Le monastère Dečani est protégé par des dents de dragon, un dispositif anti-chars. Au début du XVe siècle, après avoir aidé les Ottomans au cours de plusieurs batailles, Stefan Lazarević n’a plus l’obligation de participer aux campagnes du sultan ottoman occupé par des conflits avec ses propres frères en Asie mineure. C’est à partir de la fin du XVIIe siècle, que les premières attaques touchant la population serbe sont retracées dans les archives ottomanes[6]. L’islamisation touche alors massivement les Albanais et, dans une moindre mesure, les Serbes restés au Kosovo, et soumis à la vengeance terrible des Ottomans. Au début du xxe siècle, le Kosovo rejoint brièvement le jeune État albanais, avant d’être intégré au royaume des Serbes, Croates et Slovènes en 1918. Une proclamation unilatérale de l’indépendance violerait - selon elle - la Charte des Nations unies[8]. À la suite d’une combinaison de manœuvres diplomatiques, d’actions militaires et d’alliances familiales stratégiques, le prince serbe Lazar Hrebeljanović, éduqué à la cour de l’empereur Uroš à Prizren, devient le dirigeant serbe le plus puissant, ne reconnaissant qu’une autorité toute relative au ban Tvrtko Ier de Bosnie, qui s’autoproclame « roi Stefan des Serbes et de Bosnie » après son couronnement en 1377, selon le rite orthodoxe, au monastère serbe de Miliševa. Albanie 1943-1944 » (« Shalom » en Albanie), paru en français aux Éditions S.d.e en 2004, raconte le sauvetage d’une famille juive par un Albanais et les siens. Par contre, la République fédérale de Yougoslavie, créée par Milošević en avril 1992 et à laquelle il annexe le Kosovo, est progressivement reconnue à partir de 1996. Ils sont essentiellement originaires du Kosovo, du Monténégro et de Bosnie et disposent dans l’Empire autrichien de privilèges plus importants que dans l’Empire ottoman. Cette bataille, dont la légende raconte que tellement de sang avait coulé que la terre ne pouvait pas l’absorber, acquerra par la suite une dimension mythique dans la conscience nationale serbe. Vuk Branković, dont le prestige prend de l’ampleur, est obligé de conclure un accord de vassalité avec le sultan, à la suite de la prise de Skoplje par les Ottomans en 1392, bien qu’il ne cesse de s’opposer à eux. En 1233, la ville de Peć en Métochie est choisie pour devenir le siège du premier archevêché serbe (sous la juridiction de Constantinople) fondé par Saint Sava qui en devient le premier archevêque. La complexité de la situation géopolitique actuelle des Balkans en général, et du Kosovo en particulier trouve en grande partie son origine dans l’Histoire de cette région. Certains Albanais du Kosovo demandent que le Kosovo soit une république à part entière alors que certains Serbes se plaignent de cette indépendance, affirmant qu’elle lèse les droits de la Serbie et l’empêche de protéger la minorité serbe qui s’y trouve menacée. Cette politique marquée par des accords avec la Turquie, est théorisée notamment par Vaso Cubrilovic dans le mémoire du 7 mars 1939. La région des Branković sombre la même année, notamment les villes de Prizren et Pristina. Le 28 novembre 1912 et à cette occasion on a carrément frôlé une guerre générale européenne. « Kosovo: le précédent est inévitable », interview de Vitali Tchourkine (ambassadeur russe à l'ONU). L’année 1389 marque un grand tournant dans l’histoire du Kosovo et de la Serbie. Le Kosovo, haut lieu de la lutte pour l'indépendance de l'Albanie, fut alors attribué à la Serbie. Près d’un million de Kosovars reviennent progressivement sur leurs terres. Vous aurez donc un look fabuleux pile et face. Après l’échec des négociations entre Serbes et Kosovars, il faut désormais « organiser une transition ordonnée » du Kosovo vers l’indépendance estime le 13 décembre le porte-parole français de l’Élysée David Martinon. Par ailleurs, un impôt spécial « Kosovo » est levé dans tout le reste de la Yougoslavie afin de financer le développement de cette province. [Georges Castellan] -- Cette monographie, sérieuse et complète tout en restant très compréhensible, retrace l'ensemble de l'histoire de l'Albanie. Le 26 mars 2007, Ahtisaari soumet ses propositions sur le statut final du Kosovo au Conseil de sécurité des Nations unies. Durant la guerre austro-turque de 1737-1739, une nouvelle insurrection de quelque 10 000 Serbes du Kosovo, aidés par certaines tribus albanaises catholiques et des tribus monténégrines voisines, aboutit à nouvelle migration des Serbes en 1739 sous la conduite du patriarche Arsenije IV Jovanović-Sakabenta. L’Union européenne et les États-Unis étaient favorables à l’indépendance de la province, alors que la Russie et la Serbie soutenaient que cette indépendance serait contraire au principe de l’unité territoriale de la Serbie et à la résolution 1244[7]. Cependant, après que Tito a rompu ses relations avec Joseph Staline, le 28 juin 1948, le parti communiste albanais sous la direction d’Enver Hoxha prend le parti de Staline.